Norfel (De) : la vitrine du département, ouverte sur le monde
C'est au cours d'un mois de septembre 1962, que le petit Bernard décida de rentrer à l'N7. Comment alors, pouvait-il se douter à l'époque, qu'il n'en ressortirait plus jamais, qu'il y resterait toute sa vie, TOUTE SA VIE ! En effet, en l'an de grâce 1965, Bernard, fier et sûr de lui, décidait (à l'insu de son plein gré), de rester à l'N7. Le plus dur fût alors de trouver comment. Son goût pour l'exotisme de tout ce qui n'est pas made in N7, l'amena tout simplement à vouloir en sortir, sans pour autant devenir indépendant vis-à-vis de sa Sainte Patrie. C'est alors qu'il trouva la solution de devenir VRP de l'N7.
Bravant par monts et par vaux les rendez-vous et les voyages, il avait trouvé sa vocation : se rendre dans différentes contrées (plus ou moins éloignées du centre du monde, l'N7), pour prôner l'image de marque de sa formation. Et, en peu de temps, de conférences en conférences, il devint bientôt le célèbre parmis les célèbres, le devin parmis les devins dans toutes les formations techniques des politiques d'éducation de la planète. De Tombouktou à Dakar, en passant par le Liban et les mines du Klondike, sa renommée n'était plus à démontrer.
Il n'y a pas si longtemps, on entendait encore parler de lui du fin fond de l'Afghanistan. Mais la semaine dernière, une dépèche de l'AFP tombe sur nos prompteurs : Bernard De Norfel aurait été capturé et retenu en otage par une bande de Berbères sahariens, entre la Tunisie et le Lyban, alors qu'il étant en train d'expliquer la méthode de résolution aux variables d'état à une caravane de dromadaires, lors de sa tournée africaine.
C'est pourquoi, aujourd'hui l'heure est grâve. Nous sommes sans nouvelle de lui depuis près de 7 jours. Nous avons peine à l'imaginer contraint à marcher pendant des heures sous un soleil de plomb, sans être autorisé à s'abriter derrière un tableau noir. Un de nos reporteurs faisant une halte dans une oasis, a pu prendre une photo le montrant dans des conditions insuportables. Au nom de qui, au nom de quoi a-t-on pu et peut-on encore affliger à cet homme autant d'humiliations. À quand la fin de leurs expériences sur cet homme. Car, oui, il s'agit d'expériences médicales qu'on lui afflige. Ce ne sont pas des Berbères qui sont les auteurs de ce crime. Non. Je n'ose vous l'avoué, en vérité, Bernard was abducted by an extra-terrestrian entity !
Bernard, si tu nous entends, où que tu sois et quoi que tu sois devenu, nous t'en conjurons, donne-nous un signe, montre-nous que tu es bien vivant, dis-nous que tes ravisseurs te traitent bien : clique ici avec le bouton de la souris de ton ordinateur.
ERRATUM !!!!Attention !, pour échapper à ses ravisseurs, Bernard s'est tailladé la barbe !... (D'ailleurs ça lui va vachement mieux ! On propose d'ailleurs d'ouvrir un forum à ce sujet : ceux pour et ceux contre.) Cette photo n'est donc plus d'actualité. Pour nous pardonner, voici un extrait de la célèbre chanson de Corbier de chez Dorothée intitulée Sans ma barbe. Top magnéto (193ko), Nanard, on t'aime ! |
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